Voici un article qui vient du site www.jeuxvideopc.com
10) Les boites de jeu avaient de la gueule
Prenez une de vos boites de jeu les plus récentes, et regardez la bien. Rien ne vous saute aux yeux ? Pas le moindre frisson ? Vous l’ouvrez et à l’intérieur, rien. Pas de notice, celle-ci étant disponible sur internet pour des raisons écologiques. A peine avez-vous le droit à une petite clef-CD pour votre jeu PC. Vous pouvez d’ailleurs vous estimer heureux d’avoir mis la main sur une version boite de votre précieux jeu à l’heure où la dématérialisation devient le maitre-mot. Et pourtant, à l’époque, on avait le droit à d’énormes boites de jeu, avec une jaquette qui avait soit la classe, soit un cachet incroyable (pour éviter le terme ridicule dans certains cas). Mieux, on héritait parfois de magnifiques posters pour décorer notre chambre. Le seul souci étant qu’on ne savait plus trop où ranger ces grosses boites qui finiront tôt ou tard par prendre la poussière.
9) Les temps de chargement étaient moins longs
Aujourd’hui le jeu vidéo souffre d’une plaie, que dis-je, d’une véritable maladie. Cette maladie a pour nom « temps de chargement ». Des jeux sont dorénavant connus pour souffrir de cette tare, comme l’illustre Gran Turismo 5. Le bougre peut vous infliger des temps de chargements allant jusqu’à 2 minutes, soit le temps de préparer un café et de le boire (comptez une minute à 800 Watts pour réchauffer votre café). Alors qu’avant, et notamment pour les jeux en cartouche, les temps de chargement étaient quasiment inexistants. Il est vrai qu’on préférait perdre notre temps à souffler dans les cartouches dans l’espoir que cette ****** de NES finisse
08) Les développeurs français prospéraient
Il fut une époque où les développeurs français réussissaient à percer dans le cruel monde du jeu vidéo. Mais aujourd’hui, quel studio français arrive encore à tirer son épingle du jeu à part Ubisoft ? Quand on se souvient de noms comme Kalisto Entertainment ou Cryo Interactive, il y a de quoi avoir la larme à l’œil. Pour l’anecdote, Cryo Interactive est le créateur du STR Dune. Un jeu qui donnera Dune II. Les vieux de la vieille connaissent la suite : Dune II inspira de nombreux développeurs, dont Blizzard qui donna naissance à un certain Warcraft. Et en 2011, les jeux français semblent se résumer à une bande de lapins débiles et masochistes…
7) Les barres de vie existaient dans les FPS
Les FPS ont bien changés avec le temps. De nos jours, la plupart d’entre eux adoptent un système de points de vie à régénération automatique plus ou moins introduit par un certain Halo 2. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. A l’époque d’un Doom par exemple, votre barre de vie fondait et remontait à une vitesse folle, et ce n’est pas en se planquant des plombes derrière un muret que l’on pouvait espérer gonfler son espérance de vie. Si certains jeux utilisent ce nouveau système avec brio, d’autres en souffre atrocement et voient le rythme de leur action coupé par ces phases de régénération quasi obligatoire.
Crédits Image : http://www.hejibits.com
6) Les jeux étaient osés et moins politiquement correct
C’est bien connu, les jeux vidéo, c’est le mal. Le premier à se faire remarquer par les autorités médiatiques est ce bon vieux Mortal Kombat. Un jeu vidéo où apparaissait le terme de Fatality, un finish move atroce qui contribua à créer l’ESRB (Entertainment Software Rating Board) pour mettre en garde les parents des joueurs. D’autres comme Postal crachaient tout simplement sur le politiquement correct avec des insinuations racistes et sexistes accompagnées de violence gratuite. Aujourd’hui, les développeurs sont frileux, ils n’osent plus traiter de tabous, mais certains jeux, comme Mortal Kombat 9 ou GTA IV, continuent à respecter leur idéaux et à perpétrer une tradition osée.
5) Les DLC n’existaient pas
Voilà maintenant quelques années qu’émergent ce qu’on appelle les DLC. A mi chemin entre l’extension et la mise à jour, ces contenus supplémentaires se monnayent généralement à petit prix. Mais certains studios moins scrupuleux que d’autres décident aujourd’hui de développer leur jeu en prévoyant d’ores et déjà ce qu’ils mettront dans leurs DLC, alors qu’ils pourraient sans aucun problème intégrer ce contenu à la version de base. Une bonne idée qui se transforme peu à peu en une machine à pognon facile grâce. On dit merci à l’Internet sur consoles (et merci au PSN pour sa plateforme si sécurisante).
4) La série Léa : Passion n’existait pas
En cette sombre année 2006 naissait une fillette irritante. Léa de son petit nom, la bougresse savait tout faire. Elle a commencé par être Vétérinaire, puis elle se mit aux fourneaux avec Passion Cuisine. Lassée de préparer des space cakes, elle se redirigea vers le stylisme avec Passion Mode. Puis, voyant qu’elle commençait à prendre de l’âge, elle décida de se dédier à sa nouvelle Passion : les Bébés. Bref, la miss reviendra dans près d’une cinquantaine d’opus à la qualité discutable pour le plus grand plaisir de fillettes abreuvées de rêves. Tout ça pour dire que c’était mieux avant Léa : Passion, que l’honneur du jeu vidéo n’avait pas encore été trop souillé.
3) Le gameplay n’était pas « consolisé »
Le temps passe et les studios se rendent compte que la console est un investissement plus sûr que le PC (la faute au piratage, selon leurs arguments). En règle général, un jeu sortant à la base sur PC sera accompagné de versions consoles. Etant donné que ledit jeu se vendra mieux sur console, malgré un public initial sur PC, les développeurs ont jugé que le gameplay devrait lui aussi favoriser les consoles, aussi bien au niveau des graphismes que de la prise en main. L’exemple le plus flagrant est Deus Ex : Invisible War, suite de l’excellent Deus Ex, une légende exclusive au PC. Le résultat : un contenu bien pauvre, des cartes aux limites intolérables, un HUD entièrement prévu pour les consoles, le pire restant le FOV (champs de vision) tout moisi. Un outrage qui n’existait pas il y a encore quelques années, lorsque chaque version d’un même jeu était développée indépendamment.
2) Les développeurs avaient de l’imagination
Le temps passe et l’imagination se meure mes pauvres amis. Les développeurs ont les idées molles et leurs jeux ressemblent de plus en plus au leader du marché. Un leader qui lui aussi enchaine les opus d’un même en répétant encore et toujours ce schéma convenu mais qui fait vendre. Prenons ces fameux Call of Duty par exemple, qui en plus de se placer dans un contexte éculé (Seconde Guerre Mondiale), propose des volets aux différences minimes si ce ne sont de meilleurs graphismes ou quelques menues améliorations. A l’époque par contre, on nous sortait des titres plus originaux les uns que les autres, peu importe s’ils fonçaient dans le mur ou non. Parmi eux nous retiendrons le très bon Comix Zone sur Mega Drive, un Beat’em all où notre personnage au style badass traversait des cases de Bande-dessinée où apparaissaient des ennemis sous le machiavélique crayon du dessinateur.
1) Les challenges étaient au rendez-vous
Le principal argument pour prouver que c’était mieux avant, c’est la difficulté des jeux d’antan et des challenges qu’ils nous imposaient. Et vous aurez sans doute remarqué au fil de vos pérégrinations sur le nébuleux Internet à la recherche d’un challenge à la hauteur, que la plupart des jeux considérés comme très difficiles sont sortis il y a de cela des lustres. Pour l’anecdote, Super Ghouls N’ Ghosts, un jeu de Capcom datant de 1991, est considéré à l’unanimité comme l’un des jeux les plus difficiles de l’Histoire. Tu m’étonnes John, difficile pour un barbu en caleçon d’affronter des hordes de zombies et de déjouer des pièges plus pervers les uns que les autres. Les premiers Megaman sont également d’excellents exemples.